Postez à la suite et j'éditerai au fur et à mesure
Citations Le cheval est un bon maître, non seulement pour notre corps, mais aussi pour l'esprit et pour le coeur.
Xénophon, stratège et philosophe Grec.
Le génie est un cheval emballé qui gagne la course.
Jean CocteauOn n'attelle pas au même timon le cheval fougueux et la biche craintive.
Ivan Sergueïevitch TourguenievUn cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !
(A horse ! a horse ! my kingdom for a horse !)
William Shakespeare (Richard III, V, 4)
"Mon royaume pour un cheval"
(Shakespeare)La bonne main peut et doit se cultiver jusqu'au point où l'on a l'impression d'avoir les mains dans la crème ou dans la plume...
Faire perdre au cavalier l'habitude de se servir des mains et lui faire prendre celle de se servir des jambes.
L'équitation est du savoir-faire. On ne peut bien faire que quand on sait. Savoir d'abord, essayer de bien faire ensuite.
Commandant LicartL'homme n'aura jamais la perfection du cheval »
(Spinoza)Pour parler à un cheval, il n'y a pas besoin de mots. C'est une étreinte charnelle qui alimente nos rêves...
(Bartabas)Être heureux à cheval, c'est être entre ciel et terre, à une hauteur qui n'existe pas.
(Jérôme Garcin)- Un animal dangereux aux deux bouts, inconfortable au milieu.
(Winston Churchill)- L'extérieur du cheval exerce une influence bénéfique sur l'intérieur de l'homme.
Sir Winston CHURCHILL (1874-1965)- La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite. (
Buffon, 1754)
- La vue de ce petit cheval m'impressionna d'une manière que je ne puis très bien expliquer.
Il était plus qu'exceptionnellement fort, rapide et superbe dans sa façon de se mouvoir, il me faisait rêver.
Walt Morey- Monter un cheval vous donne un goût de liberté.
Helen Thomson (née en 1943)- Un petit trot est une cure contre nos démons. Benjamin Disraeli (1804-1881)- Considérons un instant notre lutte pour la liberté, recherchons l'origine de notre force d'aujourd'hui et nous trouverons que ce chemin de l'homme vers la gloire est balisé par des ossements de chevaux.
Anonyme- Rivières trop larges à sauter, haies beaucoup trop hautes, charges trop lourdes,
fardeaux trop encombrants à porter ou à tracter, distances beaucoup trop longues à parcourir en une journée... Le cheval nous apprend ce qu'est la domination de soi !
Pam Brown- Un cheval est dangereux à chaque bout et inconfortable au milieu.
Ian Fleming (1908-1964)- On reconnaît un propriétaire de chevaux à l'intérieur de sa voiture ; on y trouve des bottes, de la boue, des friandises pour poney, de la paille, des objets de scellerie et une vieille veste toute froissée. Et puis, naturellement, au-dessus de tout ça, des enfants et des chiens.
Helen Thomson (né en 1943)- Votre fille qui ne lève pas le petit doigt pour vous aider à la maison, est celle-là même qui part hardivement à vélo sous une pluie battante pour passer toute la matinée à récurer l'écurie !
Violaine Dupuis- Il faut coller à la vie comme à un cheval.
Guy de Larigaudie- Sans mors, sans éperon, sans bride, partons à cheval sur le vin pour un ciel féerique et divin ! Nous fuirons sans repos ni trêve, vers le paradis de mes rêves !
Charles Baudelaire- Des centaines de chevaux errent ici et là, se rassemblant en troupeaux de quelques
bêtes perdues, épuisées, squelettiques mais toujours vivantes. Elles ont réussi à se libérer seules des attelages dont les autres chevaux avaient été tués. Certains de ces chevaux, comme le nôtre sont toujours harnachés ou traînent un limon derrière eux, et il y a des chevaux blessés... Ces heros anonymes et jamais décorés qui sur cent, deux cents kilomètres ont tiré cette artillerie et qui sont morts ou se noient dans les marécages...
Alexandre Soljenitsyne (né en 1918)"Août 1914"- O jeunecavale, au regard farouche,
Qui court dans les près d'herbe grasse emplis,
L'écume de neige argente ta bouche.
La sueur ruiselle à tes flancs polis.
Vigoureuse enfant des plaines de Thrace,
Tu hennis au bord du fleuve mouvant,
Les daims auraient peine à suivre ta trace.
Leconte de L'Isle (1818-1894)- Heureusement Crin-Blanc s'arrêta, et, inquiet, se retourna pour voir ce qui le suivait ainsi partout. Il vit ce petit sauvage tout noir de boue qui le regardait comme on regarde un ami. Et lorsque Folco se leva et s'approcha de lui, Crin-Blanc se laissa caresser pour la premiere fois.
Albert Lamorisse (1922-1970) "
Crin Blanc"
- Lorsqu'ils montent à cheval, les hommes sont meilleurs, plus justes, plus comprehensifs. Ils sont aussi plus alertes, bien à l'aise, séduisants. Ils connaissent leur pays et ses moindres recoins. En un mot comme en cent, de l'équitation découlent les bonnes manières et la bonne santé d'un homme, tant de corps que d'esprit.
Edouard Plantagenet, Duc d'York (1442-1483)- Ah, cette petite émotion qui m'étreint lorsque je m'approche d'un cheval et que
nos regards se croisent ! Il renâcle alors, je flatte le velours de ses naseaux et mon coeur bat.
B. Mols- Nous avons presque oublié combien il est étonant qu'un animal aussi grand,
aussi puissant et aussi intelligent puisse accepter sur son dos un autre animal
tellement plus faible !
Peter Gray (né en 1928)- Très loin, au plus profond du secret de notre âme, un cheval caracole... Un cheval, le cheval ! Symbole de force déferlante, de la puissance du mouvement, de l'action.
D.H. Lawrence (1885-1930)- Nous avons été compagnon pendant des siècles. Ensemble nous avons monté, pour célébrer Athéna, les degrés du Parthénon. Nous avons fait route jusqu'aux confins du monde connu, à l'Ombre des Aigles. Nous avons reconquis les Lieux Saints et enduré les horreurs de le guerre de Crimée... Tu m'as transporté au coeur de l'aventure et de l'amour. Ensemble, nous avons partagé joies et peines. Et maintenant me voici à l'entrée du paddock ; j'aime te regarder caracoler, saoûl de ta liberté. Je sais que tu reviendras calmement vers ton box, au pas, fidèlement à mon côté.
PamBrown (né en 1928)- Mon cheval et sa crinière de petit arc-en-ciel.
Mon cheval et ses oreilles en épi de maïs.
Mon cheval et ses yeux comme des étoiles.
Mon cheval et sa tête d'eaux mêlées.
Mon cheval et ses dents comme de blancs coquillages.
Un long arc-en-ciel en bouche en guise de bride et je le guide ainsi.
Quand mon cheval hennit, des chevaux de toutes les couleurs surgissent.
Quand mon cheval hennit, des moutons de toutes les couleurs accourent.
Je suis riche de lui,
la paix devant moi,
la paix derrière moi,
la paix sous moi,
la paix au-dessus de moi.
C'est une voix de paix quand il hennit.
Je suis éternel, je suis rempli de paix.
Mon cheval, c'est moi.
D'après "Horse story" chant Navajo- Il se demandait par quel sortilège incompréhensible il était envoûté, ainsi que l'avaient été tant d'hommes et de femmes avant lui, depuis des siècles ! ... Pourquoi en effet, longtemps après avoir appris à monter, quelque chose en lui vibrait à la simple odeur d'une écurie, à la vue d'une vielle boîte de savon pour selles... Ces sensations comptent parmi les plus belles choses que nous offre notre planète, et elles s'enrichissent sans cesse de nouvelles joies. Ce sont mille petites choses. Le débourrage de jeunes chevaux, l'avoine et le son, le pansage, la qualité particulière des cuirs, de l'harnachement, des sangles, les moments de repos en ces douces journée de fin août, la lumière dure et vive des matins de novembre, la couleur automnale des chênes, les garrots trempés de sueur.
James Boyd, M.F.H- Il arrive que, rentrant tard par les longues routes du soir, les chevaux tout à coup s'arrêtent, et, comme las, baissent la tête. Dans la charette, le fermier n'esquisse pas le moindre geste pour les contraindre à se presser. La lune, sur les blés jaunis, vient lentement de se lever, et l'on entend comme le bruit d'une eau qui coule dans l'été. Quand les chevaux rentrent très tard, le fermier ne sait pas pourquoi, le long des routes infinies, il les laisse avidement boire aux fontaines bleues de la nuit.
Maurice Carème "Brabant"- Mille chevaux à la queue flottante, à la crinière envolée, aux naseaux dilatés -ces naseaux qui jamais n'ont palpité dans l'effort du travail ! Mille chevaux dont la bouche n'a jamais connu le mors et la bride, dont les sabots n'ont jamais chaussé le fer, dont les flancs n'ont jamais été labourés par l'éperon ou la cravache- mais qui, dans leur liberté farouche, sont indomptés ainsi que les flots de la mer -accourent vers nous d'un galop de foudre...
Lord Byron (1788-1824) "Mazeppa"- Lorsqu'il s'immobilisa, tremblant de peur devant son prédateur, meurtri par les chutes
dues à ce lasso qui l'entravait, maté par l'étranglement, les blessures et la faim,
il avait perdu tout ce qui le rendait beau et libre... Un sur trois de ces mustangs
capturés dans le sud-ouest texan allait mourir avant d'être dressé et cela brisait
souvent toute velléité de résistance des deux autres.
J. Frank Dobi"The mustang - Wild and free"
- Le cheval enseigne à l'homme la maîtrise de soi et la faculté de s'introduire dans les pensées et les sensations d'un autre être vivant.
Alois Podhajsky- Je demande aux cavaliers qui me lisent et qui dressent leurs chevaux de regarder
leur monture lorsqu'ils mettent pied à terre après une séance de travail, de contempler son oeil et de faire un examen de conscience pour se demander s'ils ont bien agi envers cet extraordinaire être vivant, ce compagnon adorable : le cheval.
Nuno Oliveira
"L'art équestre"- Au rythme de leur chevauchée, ils allaient ça et là, et elle savait que son cheval était aussi enthousiaste qu'elle, aussi amoureux de vitesse, de grand air et de liberté.
Georges Mac Hargue- Il n'y a pas de secret aussi intime que ceux d'un cavalier et de son cheval
S. Surtees (1830-1864)- Les chevaux adorent la liberté et le plus vieux, le plus lourd des chevaux de trait
se roule dans l'herbe ou se lance dans un galop maladroit lorsqu'il se retrouve, libre en plein air.
Gerald Raftery- Ce fut un grand plaisir de nous retrouver dans notre enclos familier et dans le vieux verger, l'herbe était si fraîche et si douce à mes pieds, l'air si suave, et nous avions cette liberté d'aller où nous voulions. C'était merveilleux de galoper, de se coucher et de rouler sur notre dos, de brouter l'herbe tendre... C'était un moment idéal pour parler ensemble, à l'ombre du grand châtaignier.
Anna Sewell (1820-1878)- Une fois encore, le soleil tôt le matin, dispensait généreusement de sa chaleur. Tout ce que j'entendais était cher à mon coeur d'homme de cheval : leur ébrouement lorsqu'ils s'éclaircissaient la gorge, le doux bruissement de leurs queues, les tintements métalliques métalliques lorsque nous lancions calmement les selles sur leurs dos. Petits bruits sans importance mais qui restent néanmoins dans la bibliothèque inconsciente de ma mémoire.
Wynford Vaughan-Thomas- Pour l'étalon, son allure tenait moins de la course que du vol. Suspendu, étendu dans l'air, il ne touchait le sol que pour s'en détacher d'un seul battement. Et Ouroz, le visage contre la crinière flottante, le corps léger, délié, comme fluide, n'avait point d'autre voeu que de flotter ainsi qu'il le faisait au-dessus de la steppe et si près d'elle
que cette terre, cette herbe et sa propre essence lui semblaient confondues.
Joseph Kessel (1898-1979)
"Les cavaliers"- Elle n'eut pas peur immédiatement. La joie brutale qui émanait du galop l'électrisait, mais la puissance du cheval était inquiétante. En baissant les yeux, elle voyait les épaules de la bête bouger comme au rythme d'une locomotive, elle voyait ses sabots noirs et luisants se projeter vers l'avant, martelant l'herbe drue. Elle sentit des frissons lui parcourir le corps. Elle savait qu'elle ne pouvait pas l'arrêter s'il en avait décidé ainsi. Elle vit une haie devant eux et une première crispation de peur lui serra la poitrine. Elle tira sur les rênes, de toutes ses forces. Cela ne changea rien. "N'aie pas peur" pensa-t-elle, mais la panique la submergeait, qu'elle le veuille ou non.
K.M. Peyton- Son habileté et son intelligence étaient remarquables. Prince pouvait marcher sur toute la longueur d'un sillon, entre les plants de pomme de terre, et ses pas étaient si assurés, si précautionneux, qu'on n'aurait pu dire ensuite s'il était passé par là ou ailleurs.
Paul Heiney- Le cheval d'un paysan n'est jamais boîteux ou en mauvaise forme. Il ne refuse pas son mors, et ne bute pas, ni des antérieurs ni des postérieurs. Comme son maître, il n'est pas prétentieux. Il ne se cabre pas ni ne caracole, il ploie le garrot et laisse tout un chacun admirer sa beauté. Il est toujours partant, toujours prêt à faire son travail de cheval.
Anthony Trollope